jeudi 18 mars 2010

Grenoble - Gap - Grenoble, vite fait sur le gaz

Pour la première fois de ma vie, j'ai fait aujourd'hui grève ! Vu la météo et mon absence totale de traîner vers mon boulot, j'ai déposé le petit à l'école à 8h30, puis je suis rentré à la maison me changer en tenue de Goldorak et feu les miches sur le tripode. Comme à mon habitude, c'est en sortant du parking que je me décide quant à la destination...et encore ! Cette fois-ci, je pars vers Gap, ça fait au moins quatre ans que je ne suis pas allé là-bas.



Direction le sud donc. Passé Vizille, j'attaque d'entrée un gros morceau avec la côte de Laffrey : six kilomètres bien raides qui flinguent les freins quand on les fait à la descente (c'est là que les bus s'encastrent dans le dernier virage à angle droit... Rappelez-vous du bus des Polonais il y a deux ou trois ans). Le truc, c'est que moi je me la cogne à la montée. Autant le dire, vaut mieux pas être pressé avec ma monture certes fidèle, mais poussive ! M'en fous, j'ai toute la journée !
On arrive donc au plateau de la Matheysine (célèbre pour ses anciennes industries minières), en passant par le Lac de Laffrey.


On passe ensuite La Mure (et ses deux radars mobiles en moins d'un kilomètre...), direction Corps. En route, on a comme panorama constant la montagne de l'Obiou, un joli sommet point culminant du massif du Trièves. Le sommet de l'Obiou est une randonnée sportive très prisée en été, s'il y a des amateurs...

L'hôtel de la Poste, à Corps
À Corps, première pause clope (désolé, on ne se refait pas...), le temps quand même de faire une photo du très réputé Hôtel de la Poste dont la table est renommée dans toute la région (il semble qu'il faille réserver trèèèès longtemps à l'avance).

Céüse...
Il fait beau, la route déroule tranquillement jusqu'au col Bayard et la descente sur Gap. C'est pour moi une ville chargée de souvenirs puisque j'y ai passé deux ans lors de mon service militaire... Comme ces petites villes de province, rien ne change vraiment, on retrouve tout de suite ses marques ! Il est encore bien trop tôt pour envisager le déjeuner, je me résous donc à poursuivre mon périple. Le retour se fera par une autre route qu'à l'aller.
Direction donc Veynes, ce qui me permet de passer au pied de la somptueuse falaise en fer à cheval de Céüse, une véritable Mecque pour les passionnés d'escalade comme moi.

La vallée du Buëch

Rouler, rouler, toujours rouler... En fait, c'est vrai que c'est totalement grisant et que je ne m'en lasse pas ! Après Veynes, on monte jusqu'à un petit collu puis on bascule sur la vallée du Buëch. Avec ce beau temps, le paysage est sympa.
Il s'agit maintenant de remonter vers Grenoble en passant par le col de Lus la Croix Haute. La neige a bien fondu grâce à la chaleur des dernières journées, la route est nickel (par de gravillons...) et il n'y a quasiment personne. Le bonheur... Montée au col, redescente vers la civilisation grenobloise soixante kilomètres plus loin. Mais en passant, halte obligatoire pour photographier un "monument" : le Mont Aiguille. Ce sommet (aussi baptisé Mont Inaccessible au Moyen Age) est reconnu comme le berceau de l'alpinisme. Il fût gravi pour la première fois en 1492 (la même année que la découverte de l'Amérique !), ce qui est un exploit car on ne peut atteindre le sommet que par de l'escalade, toutes les faces de la montagnes étant verticales !

Le Mont Aiguille, les pieds dans la neige !
Quelques coups de poignées de gaz et de freins plus tard, me voilà de retour à Grenoble à 13 heures, juste quatre heures après mon départ et impec à l'heure pour siroter un demi en terrasse en accompagnement d'un plat du jour finalement bien mérité...

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