samedi 4 octobre 2014

La Bérarde, porte des Écrins

La météo de dimanche étant plutôt incertaine, j'ai profité d'un petit créneau aujourd'hui. Départ tardif de Grenoble à 15h30, objectif La Bérarde, où je ne me suis pas rendu depuis des années. 

La dernière fois, c'était pour un shoot photos de varappisme ! A cette saison, loin du tumulte touristico-montagnard qui peut parfois agiter les patelins de la vallée (enfin, c'est pas Chamonix non plus, hein...), c'est un régal de s'y rendre.

 Voici le parcours : https://goo.gl/maps/dPfmQ

Pas le choix de la route pour se rendre là-bas : il faut remonter la vallée de la Romanche par les sémillantes contrées de Livet, Rioupéroux, Gavet... Si les patelins sont laids, les paysages autour tempèrent l'austérité générale. Et ici, la "houille blanche" (hydro-électricité) tient toujours une place importante...


Le soleil est encore bien présent en cette presque fin d'après-midi. Parvenu à La Paute, juste avant Le Bourg d'Oisans, je ne manque pas de m'extasier une fois de plus devant le cours de géologie géant que constitue le relief : anticlinal ou synclinal ?


Après Bourg d'Oisans et l'immense ligne droite qui conduit à la rampe des Commères, j'oblique à droite, direction la montagne. Très vite, les premiers signes de l'automne arrivent avec des arbres qui jaunissent ou rougeoient...


La route est très roulante jusqu'à Venosc, petit village situé en contrebas des Deux Alpes, grande station de ski iséroise qu'on devine en haut, sur la crête...


On est alors encore en moyenne montagne, mais au détour d'un virage, c'est les hautes altitudes qui soudain s'offrent à vous, avec une vue sur les glaciers, là bas au fond !


La route devient une vraie route de montagne, se frayant un chemin sur les escarpements rocheux pour atteindre St Christophe en Oisans.





En avançant toujours plus vers le fond de la vallée, le caractère montagneux des lieux se fait de plus en plus présent. Résolument, ce n'est pas un endroit pour les frileux du virolo et les inquiets du vide au bord de la route. En revanche, bonne surprise quant à l'état de la route, excellent et sans gravillons !



Les paysages sont de plus en plus somptueux, je ne me rappelais pas à quel point c'est incroyable d'avoir ça à une heure de la maison. On est clairement plongé au coeur des Écrins, même si on ne fait qu'en réalité qu'en pousser la porte d'entrée.



Me voici enfin rendu à La Bérarde, terminus de la route. J'y trouve quelques grimpeurs et alpinistes de retour de course. Il fait déjà frais, les poignées chauffantes ne seront pas de trop pour le chemin du retour, histoire de compenser le choix des gants d'été !



Sur la route du retour, à Séchilienne , je décide de m'offrir un petit extra. Ce sera donc la montée vers le Luitel, sa réserve naturelle et son petit lac. Un havre de tranquillité, en particulier à cette époque. Pas un chat, je profite de l'instant durant une petite pause...




Allez, il reste encore une jolie descente bien roulante pour rentrer à la maison. Petite sortie de trois heures, mais les mirettes bien remplies...

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