dimanche 8 octobre 2017

Automnale en Drôme en Vercors

Il y a quelques jours, un ami m'a contacté pour avoir des infos sur un nouveau site d'escalade dans la Drôme... infos que je n'avais pas ! Il y est donc allé et m'a fait un bon retour sur le spot. curieux de nature, j'ai souhaité aller me rendre compte par moi-même, en profiter pour acheter le topo... tout cela étant un excellent prétexte pour prendre la moto pour aller faire un tour sur de belles routes et profiter des couleurs automnales qui enflamment les paysages.

À Pont de Barret, avec la falaise d'Eson au fond


Partant de Grenoble à seulement 13 heures et l'objectif étant relativement éloigné, j'ai choisi de faire au plus rapide pour y aller. C'est donc à grand renfort de route nationale rectiligne et chiante à mourir que j'ai rejoint Pont de Barret, dans la Drôme. Je connais bien le coin pour y être venu grimper il y a... bin plus de 11 ans, puisque c'était avant que notre fiston ne voit le jour ! Oups, ça nous rajeunit pas. Une halte au bistrot du village me permet de récupérer le nouveau topo des falaises locales, dont celle que je veux aller prospecter. Coup dur, il y a trois quarts d'heure de marche pour monter à la falaise. Je me contenterai donc de reluquer ce qui semble être une fort belle paroi depuis le village d'Eyzahut, point de départ pour y accéder...

En arrivant à Eyzahut, les falaises qui sont équipées sont les grands murs gris
Il est finalement assez tôt dans l'après-midi pour que je puisse rentrer en profitant des petites routes du Vercors. Je quitte donc Eyzahut en direction de Saou, encore un lieu que je fréquentais jadis à mes débuts en escalade avec mon paternel. Je redécouvre donc ce joli village, puis la superbe route du Pas du Lauzun et ses virages si agréables en bécane.


Encore 30 km de lignes droites pour rejoindre Die, parce que, par une si belle journée, il serait inconcevable de ne pas se faire le Rousset. Dont acte, avec le plaisir de pouvoir profiter de cette incroyable montée avec pratiquement personne sur la route. Complètement dingue, d'autant que c'est clairement la plus belle période pour se délecter d'un paysage hallucinant : les arbres étincellent de jaune, d'ocre, de rouge... On en prend plein les yeux.

A Chamaloc, sur la route montant au Rousset depuis Die
Au col du Rousset...
Comme ça fait au moins deux semaines que je suis pas passé par Combe Laval et que j'ai du temps devant moi, il était impensable de ne pas faire le détour pour saluer l'un de mes lieux favoris du Vercors. Après le Rousset, j'oblique donc à gauche vers Vassieux, le col de la Chau, Lente et le col de la Machine. La route vertigineuse côté St Jean en Royans a enfin réouvert, alors je ne peux pas faire autrement que l'emprunter, même si elle est à l'ombre et donc plus froide que celle du versant opposé. Mais c'est tellement incroyable de rouler en étant comme suspendu dans cette falaise...

Combe Laval et sa route suspendue en pleine falaise
Pour faire bonne mesure, rien de mieux qu'un énième passage par les gorges de la Bourne pour rentrer à la casa. J'ai beau y être passé des centaines de fois, je crois que je ne me lasserai jamais d'enchaîner ces virages, même si certains raccords de bitume un peu vicieux imposent désormais aux motards une vigilance encore accrue. Bref, une nouvelle régalade comme notre belle région nous en offre souvent.

Dans les gorges de la Bourne

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